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Officiellement ouvert depuis ce mardi à minuit (et ce jusqu'au 1er septembre à minuit), le mercato estival s'annonce morose.
Les douze coups de minuit ont sonné. Le marché estival des transferts est ouvert. Bien sûr, les clubs français n'ont pas attendu l'officialisation du coup d'envoi des emplettes estivales pour conclure certaines affaires. Sylvain Marchal a revêtu la tenue de l'AS Saint-Etienne, Petter Hansson s'est déjà engagé avec l'AS Monaco, Marama Vahirua a pris la direction de l'AS Nancy-Lorraine, Marouane Chamakh a rejoint Arsenal... Mais ces transferts n'ont rien «coûté» puisque ces joueurs étaient libres. Des bonnes affaires en somme.
Cette tendance (de la quête de la bonne affaire) devrait d'ailleurs rythmer les trois prochains mois (clôture du mercato estival le 31 août à 24h00). Financièrement, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ne sont pas au mieux (un déficit de 100 millions d'euros est attendu cette année, deux tiers pour la L1, un tiers pour la L2). Alors, il est peu probable que les compteurs s'affolent cet été. Les économies sont à l'ordre du jour. «Pour équilibrer les comptes cette année, il faudrait une balance des transferts positive de 240 millions d'euros, lâchait même Jean-Pierre Louvel, président du l'UCPF, dans les colonnes de France Football le vendredi 21 mai. C'est clair, on n'y arrivera pas.»
Objectifs : dégraisser et vendre
Mais les clubs français vont dans un premier temps tenter de dégraisser. Certains, comme l'AS Nancy-Lorraine (passer de 32 à 24 joueurs maximum), ont déjà annoncé leur volonté de réduire de façon significative leur effectif professionnel. L'objectif est clairement affiché : il faut vendre. Même pour l'Olympique Lyonnais. Habitué, ces dernières années, à «subventionner» Sochaux (Frau, Monsoreau, Pedretti), Lens (Belladj, Alou Diarra), Nice (Ederson, Lloris) ou encore Lille (Bodmer, Keita, Bastos, Makoun, Puel), le président lyonnais Jean-Michel Aulas a déjà prévenu que pour trois arrivées il y aurait sept départs (dont Clerc et Govou en fin de contrat). L'objectif est donc le même pour tout le monde : vendre.
La Ligue 1 risque donc de perdre certains de ses meilleurs éléments (Gourcuff ? Gignac ? Niang ?...). Mais où pourraient-ils atterrir ? La Premier League, habituelle première acheteuse de joueurs hexagonaux, est, elle aussi, gravement touchée par la crise. Alors oui, il devrait y avoir quelques gros coups cet été, mais certainement moins qu'auparavant. Et, comme tous les ans, certains joueurs vont se retrouver sur le carreau le 31 août à minuit. Quoiqu'il en soit, le marché est ouvert.
F.F.
Les douze coups de minuit ont sonné. Le marché estival des transferts est ouvert. Bien sûr, les clubs français n'ont pas attendu l'officialisation du coup d'envoi des emplettes estivales pour conclure certaines affaires. Sylvain Marchal a revêtu la tenue de l'AS Saint-Etienne, Petter Hansson s'est déjà engagé avec l'AS Monaco, Marama Vahirua a pris la direction de l'AS Nancy-Lorraine, Marouane Chamakh a rejoint Arsenal... Mais ces transferts n'ont rien «coûté» puisque ces joueurs étaient libres. Des bonnes affaires en somme.
Cette tendance (de la quête de la bonne affaire) devrait d'ailleurs rythmer les trois prochains mois (clôture du mercato estival le 31 août à 24h00). Financièrement, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ne sont pas au mieux (un déficit de 100 millions d'euros est attendu cette année, deux tiers pour la L1, un tiers pour la L2). Alors, il est peu probable que les compteurs s'affolent cet été. Les économies sont à l'ordre du jour. «Pour équilibrer les comptes cette année, il faudrait une balance des transferts positive de 240 millions d'euros, lâchait même Jean-Pierre Louvel, président du l'UCPF, dans les colonnes de France Football le vendredi 21 mai. C'est clair, on n'y arrivera pas.»
Objectifs : dégraisser et vendre
Mais les clubs français vont dans un premier temps tenter de dégraisser. Certains, comme l'AS Nancy-Lorraine (passer de 32 à 24 joueurs maximum), ont déjà annoncé leur volonté de réduire de façon significative leur effectif professionnel. L'objectif est clairement affiché : il faut vendre. Même pour l'Olympique Lyonnais. Habitué, ces dernières années, à «subventionner» Sochaux (Frau, Monsoreau, Pedretti), Lens (Belladj, Alou Diarra), Nice (Ederson, Lloris) ou encore Lille (Bodmer, Keita, Bastos, Makoun, Puel), le président lyonnais Jean-Michel Aulas a déjà prévenu que pour trois arrivées il y aurait sept départs (dont Clerc et Govou en fin de contrat). L'objectif est donc le même pour tout le monde : vendre.
La Ligue 1 risque donc de perdre certains de ses meilleurs éléments (Gourcuff ? Gignac ? Niang ?...). Mais où pourraient-ils atterrir ? La Premier League, habituelle première acheteuse de joueurs hexagonaux, est, elle aussi, gravement touchée par la crise. Alors oui, il devrait y avoir quelques gros coups cet été, mais certainement moins qu'auparavant. Et, comme tous les ans, certains joueurs vont se retrouver sur le carreau le 31 août à minuit. Quoiqu'il en soit, le marché est ouvert.
F.F.