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DAYAN: « DUR, MAIS PAS INSURMONTABLE »
Mandaté par Alain Fontenla pour réaliser un audit sur l'état actuel du Racing, Luc Dayan a explicité, ce lundi, sa mission exacte. Après avoir rencontré les salariés du Club, la Municipalité, le Médecin, spécialiste du redressement des clubs de foot, a rencontré la presse, dans l'après-midi.
Il a exposé sa mission et ses idées majeures pour rétablir l'état du RCS. Dans un premier temps, la priorité est au sportif, dit-il.
- Quelle est votre fonction exacte et quelle est votre mission ?
- Actuellement, Julien Fournier est Président de la SASP. Il négocie les conditions de son départ et, en aucun cas, son intention n'est de gêner le fonctionnement du Club. Aujourd'hui, le RCS est géré par une cascade de holdings. Alain Fontenla a fait appel à mes services il y a une dizaine de jours. Ma mission a une durée de quatre mois et je dois gérer la situation sportive et économique du Racing. S'il y a besoin de prendre la Présidence de la SASP pour activer certaines choses, je le ferai. Pour l'instant, je n'ai pas de titre. Je suis lié par contrat avec la holding Racing Investissement.
- Mercredi, le RCS est auditionné par la DNCG. Comment cela va-t-il se passer ?
- La DNCG a écrit au Racing en demandant quatre points. Un document qui atteste de la surface de financement de l'actionnaire majoritaire; un abandon de compte courant; la transmission des documents de cession des titres; et le versement de 3M€ sur le compte courant de la SASP. Les trois premiers points ont été envoyés. Le quatrième va être fait très vite, même si cela me semble exagéré. Mais, ce qui compte, c'est de rebâtir une organisation capitalistique cohérente.
« Remettre le Racing en fonctionnement »
- Au niveau de la trésorerie, dans quel état est actuellement le RCS ?
- La situation est saine aujourd'hui, mais il s'agit surtout de voir les besoins en trésorerie dans les prochains mois. Le rôle de l'actionnaire majoritaire est d'assumer le pire dans les moments difficiles. Alain Fontenla me l'a garanti. Aujourd'hui, la priorité est surtout de remettre en fonctionnement le Club.
- Sportivement, comment cela va se passer ?
- Nous allons avoir une réunion avec Pascal Janin ce soir (lundi soir). Un état des lieux sera fait sur les contrats et le vestiaire. Je veux avoir la vision de Pascal Janin. En fonction, nous appliquerons, avec Ralph Isenegger, les mesures à mettre en oeuvre. Mais cela va se passer comme tout le reste. Nous allons travailler, arbitrer et mettre en oeuvre. Le coach m'a demandé de reconfigurer le vestiaire. Cela passer par des départs et des arrivées. Il faut que les joueurs vivent une deuxième partie de saison plus saine. C'est le véritable enjeu.
- Jugez-vous votre mission délicate ?
- Elle n'est pas facile, c'est vrai, mais pas insurmontable. Il faut créer les conditions pour que les joueurs soient tranquilles sur la pelouse et reprennent du plaisir. Ma mission consistera à faire des recommandations sur la partie financière et sportive pour redresser la situation. Mais je ne prendrai pas de décision. Selon moi, c'est jouable, sinon je n'aurai pas accepté. Avant de me décider, j'ai pris connaissance de tous les éléments du dossier.
rcstrasbourg.fr
Mandaté par Alain Fontenla pour réaliser un audit sur l'état actuel du Racing, Luc Dayan a explicité, ce lundi, sa mission exacte. Après avoir rencontré les salariés du Club, la Municipalité, le Médecin, spécialiste du redressement des clubs de foot, a rencontré la presse, dans l'après-midi.
Il a exposé sa mission et ses idées majeures pour rétablir l'état du RCS. Dans un premier temps, la priorité est au sportif, dit-il.
- Quelle est votre fonction exacte et quelle est votre mission ?
- Actuellement, Julien Fournier est Président de la SASP. Il négocie les conditions de son départ et, en aucun cas, son intention n'est de gêner le fonctionnement du Club. Aujourd'hui, le RCS est géré par une cascade de holdings. Alain Fontenla a fait appel à mes services il y a une dizaine de jours. Ma mission a une durée de quatre mois et je dois gérer la situation sportive et économique du Racing. S'il y a besoin de prendre la Présidence de la SASP pour activer certaines choses, je le ferai. Pour l'instant, je n'ai pas de titre. Je suis lié par contrat avec la holding Racing Investissement.
- Mercredi, le RCS est auditionné par la DNCG. Comment cela va-t-il se passer ?
- La DNCG a écrit au Racing en demandant quatre points. Un document qui atteste de la surface de financement de l'actionnaire majoritaire; un abandon de compte courant; la transmission des documents de cession des titres; et le versement de 3M€ sur le compte courant de la SASP. Les trois premiers points ont été envoyés. Le quatrième va être fait très vite, même si cela me semble exagéré. Mais, ce qui compte, c'est de rebâtir une organisation capitalistique cohérente.
« Remettre le Racing en fonctionnement »
- Au niveau de la trésorerie, dans quel état est actuellement le RCS ?
- La situation est saine aujourd'hui, mais il s'agit surtout de voir les besoins en trésorerie dans les prochains mois. Le rôle de l'actionnaire majoritaire est d'assumer le pire dans les moments difficiles. Alain Fontenla me l'a garanti. Aujourd'hui, la priorité est surtout de remettre en fonctionnement le Club.
- Sportivement, comment cela va se passer ?
- Nous allons avoir une réunion avec Pascal Janin ce soir (lundi soir). Un état des lieux sera fait sur les contrats et le vestiaire. Je veux avoir la vision de Pascal Janin. En fonction, nous appliquerons, avec Ralph Isenegger, les mesures à mettre en oeuvre. Mais cela va se passer comme tout le reste. Nous allons travailler, arbitrer et mettre en oeuvre. Le coach m'a demandé de reconfigurer le vestiaire. Cela passer par des départs et des arrivées. Il faut que les joueurs vivent une deuxième partie de saison plus saine. C'est le véritable enjeu.
- Jugez-vous votre mission délicate ?
- Elle n'est pas facile, c'est vrai, mais pas insurmontable. Il faut créer les conditions pour que les joueurs soient tranquilles sur la pelouse et reprennent du plaisir. Ma mission consistera à faire des recommandations sur la partie financière et sportive pour redresser la situation. Mais je ne prendrai pas de décision. Selon moi, c'est jouable, sinon je n'aurai pas accepté. Avant de me décider, j'ai pris connaissance de tous les éléments du dossier.
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