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Auteur de son centième but en Premier League face à Arsenal dimanche, Wayne Rooney confirme semaine après semaine que 2010 pourrait bien être son année. Enfilant les buts comme des perles, dégoûtant les défenses les unes après les autres, l'attaquant anglais guide MU vers les sommets, et espère faire de même avec l'Angleterre cet été.
La finale perdue par Andy Murray face à Roger Federer à l'Open d'Australie ? Oubliée. L'affaire d'adultère de John Terry, qui scandalise tout le pays ? Reléguée au second plan. Lundi, en une de toute la presse britannique, il n'y en avait que pour Wayne Rooney. Le numéro 10 des Red Devils, étincelant, a mis au supplice la défense d'Arsenal dimanche lors de la victoire de MU à l'Emirates Stadium (3-1). Cette rencontre était décisive dans la course au titre, et donc, par définition, taillée sur mesure pour le Wayne Rooney 2.0. Surtout face à Arsenal, un adversaire qu'il aime mettre à mal depuis le début de sa carrière. C'est face aux Gunners, déjà, qu'il avait inscrit son premier but en Premier League avec Everton, le 19 octobre 2002, privant Arsène Wenger et ses homme d'un 31e match consécutif sans défaite. C'est également contre Arsenal que Rooney avait fêté son premier but en Championnat avec Manchester United, le 24 octobre 2004. Dernier épisode en date, donc, dimanche, avec son centième but en Premier League lors de la démonstration de force de son équipe à Londres.
Evra : « Il a grandi »
« Il a été le joueur clé, ils n'ont pas réussi à le gérer », a d'ailleurs confessé sir Alex Ferguson après la rencontre, avant de s'extasier devant l'état d'esprit irréprochable de son attaquant vedette : « Il est très heureux dans ce club. On ne peut rêver meilleur garçon avec qui travailler. Il a les pieds sur terre. » L'hommage est appuyé, mais mérité. Et confirmé par son capitaine Patrice Evra. « Il a grandi, constatait justement le latéral français dans les colonnes de L'Equipe, lundi. Il a compris que son boulot, c'était de marquer des buts. Il canalise davantage son énergie. Il reste dans la surface. Le fait que Cristiano Ronaldo ne soit plus là l'a vraiment libéré. Il a plus de responsabilités, notamment en attaque. Parfois, il doit faire la différence à lui tout seul, mais il n'y a pas de Rooney-dépendance. » Et pourtant, avec vingt buts inscrits en vingt-trois matches de Championnat cette saison, dont treize lors des onze derniers matches, on peut logiquement se demander où en serait MU, plombé par les blessures depuis quelques mois, sans son buteur.
2010, l'année Rooney ?
Evidemment, le départ de Cristiano Ronaldo a libéré Rooney, cantonné aux tâches obscures avec Carlos Tevez pendant plusieurs saisons, alors que l'ailier portugais récoltait les buts et les louanges. Bien sûr, aussi, le jeune joueur fougueux et caractériel s'est calmé, a pris de la bouteille, et est même devenu papa il y a quelques mois. Attaquant pétri de talent mais parfois dépassé par son caractère en acier trempé, "Wazza" est devenu un buteur pur, sans pour autant oublier de faire étalage de sa rapidité et de sa technique clairement au dessus de la moyenne. Et peut-être plus que son manager à Manchester United, un autre fin tacticien est à l'origine de cette mue : Fabio Capello. Le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre a fait comprendre à Rooney que son immense talent méritait d'être mieux exploité. Depuis, ce dernier a planté onze buts en dix-sept sélections, contre treize en quarante-six capes auparavant. En clair, Wayne Rooney a bel et bien franchi un cap, et s'est installé à la table des très grands, celle qui se disputera le Mondial et la Ballon d'Or France Football cette année. Une année décisive, taillée sur mesure pour un joueur bien décidé à ne plus partager la gloire et les superlatifs, en club comme en sélection.
La finale perdue par Andy Murray face à Roger Federer à l'Open d'Australie ? Oubliée. L'affaire d'adultère de John Terry, qui scandalise tout le pays ? Reléguée au second plan. Lundi, en une de toute la presse britannique, il n'y en avait que pour Wayne Rooney. Le numéro 10 des Red Devils, étincelant, a mis au supplice la défense d'Arsenal dimanche lors de la victoire de MU à l'Emirates Stadium (3-1). Cette rencontre était décisive dans la course au titre, et donc, par définition, taillée sur mesure pour le Wayne Rooney 2.0. Surtout face à Arsenal, un adversaire qu'il aime mettre à mal depuis le début de sa carrière. C'est face aux Gunners, déjà, qu'il avait inscrit son premier but en Premier League avec Everton, le 19 octobre 2002, privant Arsène Wenger et ses homme d'un 31e match consécutif sans défaite. C'est également contre Arsenal que Rooney avait fêté son premier but en Championnat avec Manchester United, le 24 octobre 2004. Dernier épisode en date, donc, dimanche, avec son centième but en Premier League lors de la démonstration de force de son équipe à Londres.
Evra : « Il a grandi »
« Il a été le joueur clé, ils n'ont pas réussi à le gérer », a d'ailleurs confessé sir Alex Ferguson après la rencontre, avant de s'extasier devant l'état d'esprit irréprochable de son attaquant vedette : « Il est très heureux dans ce club. On ne peut rêver meilleur garçon avec qui travailler. Il a les pieds sur terre. » L'hommage est appuyé, mais mérité. Et confirmé par son capitaine Patrice Evra. « Il a grandi, constatait justement le latéral français dans les colonnes de L'Equipe, lundi. Il a compris que son boulot, c'était de marquer des buts. Il canalise davantage son énergie. Il reste dans la surface. Le fait que Cristiano Ronaldo ne soit plus là l'a vraiment libéré. Il a plus de responsabilités, notamment en attaque. Parfois, il doit faire la différence à lui tout seul, mais il n'y a pas de Rooney-dépendance. » Et pourtant, avec vingt buts inscrits en vingt-trois matches de Championnat cette saison, dont treize lors des onze derniers matches, on peut logiquement se demander où en serait MU, plombé par les blessures depuis quelques mois, sans son buteur.
2010, l'année Rooney ?
Evidemment, le départ de Cristiano Ronaldo a libéré Rooney, cantonné aux tâches obscures avec Carlos Tevez pendant plusieurs saisons, alors que l'ailier portugais récoltait les buts et les louanges. Bien sûr, aussi, le jeune joueur fougueux et caractériel s'est calmé, a pris de la bouteille, et est même devenu papa il y a quelques mois. Attaquant pétri de talent mais parfois dépassé par son caractère en acier trempé, "Wazza" est devenu un buteur pur, sans pour autant oublier de faire étalage de sa rapidité et de sa technique clairement au dessus de la moyenne. Et peut-être plus que son manager à Manchester United, un autre fin tacticien est à l'origine de cette mue : Fabio Capello. Le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre a fait comprendre à Rooney que son immense talent méritait d'être mieux exploité. Depuis, ce dernier a planté onze buts en dix-sept sélections, contre treize en quarante-six capes auparavant. En clair, Wayne Rooney a bel et bien franchi un cap, et s'est installé à la table des très grands, celle qui se disputera le Mondial et la Ballon d'Or France Football cette année. Une année décisive, taillée sur mesure pour un joueur bien décidé à ne plus partager la gloire et les superlatifs, en club comme en sélection.