Les Bleus pas malheureux
Le tirage au sort des éliminatoires de l'Euro 2012, effectué dimanche, a offert à l'équipe de France un groupe équilibré mais jouable. Les Bleus affronteront la Roumanie, la Bosnie, le Belarus, l'Albanie et le Luxembourg. Certaines têtes de série, comme l'Allemagne notamment, sont moins bien loties.
L'équipe de France est donc fixée sur ce qui l'attend si elle veut disputer dans deux ans une sixième phase finale consécutive de l'Euro. Bénéficiant d'un statut de tête de série, les Bleus étaient assurés d'éviter les ténors du Vieux Continent, comme l'Espagne, championne d'Europe en titre, l'Italie, championne du monde, mais aussi l'Allemagne, l'Angleterre, le Portugal ou encore les Pays-Bas. Ainsi protégée, la France a hérité d'un groupe qui parait à sa portée. Pas facile, mais certainement pas insurmontable non plus. "Ce n'est pas un mauvais tirage. Il y a eu pire", a estimé Gérard Houllier, le DTN, sur l'antenne d'Eurosport.
Dans chaque chapeau, la sélection tricolore a évité pratiquement à chaque fois l'adversaire le plus dangereux sur le papier. Pour cet Euro très à l'Est, puisqu'il sera co-organisé par la Pologne et l'Ukraine, la France mettra en tout cas le cap dans le même sens lors de ces éliminatoires, puisqu'elle devra se coltiner dans le groupe D la Roumanie, la Bosnie-Herzégovine, le Belarus, l'Albanie et enfin le Luxembourg. Pour se qualifier directement, il faudra terminer à la première place ou être le meilleur deuxième sur l'ensemble des neuf groupes. Les huit autres deuxièmes disputeront les barrages.
Susic: " La France, c'est le favori"
Les Roumains apparaissent comme l'adversaire le plus prestigieux. C'est une vieille connaissance pour les Bleus. Depuis une quinzaine d'années, les deux équipes ont très souvent croisé le fer. Elles ne se quittent plus ces derniers temps. Après la phase finale de l'Euro 2008, Français et Roumains avaient en effet été placés dans le même groupe lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2010. Des qualifications difficiles pour les Bleus, mais catastrophiques pour la Roumanie, qui n'avaient pris que la 5e place du groupe avec seulement trois victoires en 10 matches. Néanmoins, on n'oubliera pas que l'équipe de France n'avait pas réussi à battre les Roumains, à Bucarest comme à Saint-Denis...
Pour le reste, les Bleus devront se méfier de la Bosnie-Herzégovine, valeur montante sur la scène continentale. Barragiste lors des éliminatoires de la Coupe du monde, elle avait posé de gros problèmes au Portugal. On y retrouvera le Lyonnais Miralem Pjanic, mais aussi une figure bien connue du football français sur le banc de touche, puisque la sélection bosniaque est dirigée par un certain Safet Susic. "La France, c'est le favori de notre groupe. C'est une grande équipe qui va certainement terminer première du groupe. On va se battre pour la 2e place. Je connais bien cette équipe-là. Nous, on est confiant. On a de bons joueurs. La Bosnie a un groupe de qualité qui peut faire de belles choses", a confié l'ancien stratège du Paris-Saint-Germain. A priori, la première place devrait se jouer entre la France, la Roumanie et la Bosnie. Le Bélarus (que les Tricolores défieront pour la première fois de leur histoire), l'Albanie et le Luxembourg ne paraissent pas en mesure de viser la qualification. Mais d'ici là, la Coupe du monde aura redessiné bon nombre de sélections. Des joueurs vont quitter la scène. Des entraîneurs, aussi. L'équipe de France partira ainsi avec un nouvel homme à sa tête. Pour une nouvelle aventure.
Quoi qu'il en soit, il parait tout de même juste de dire que les Bleus auraient pu plus mal tomber. C'est également ce que doivent penser les Allemands, qui ont hérité de leur côté d'un groupe A très costaud avec la Turquie, demi-finaliste de l'Euro 2008, de l'Autriche et de la Belgique. Les Pays-Bas (avec la Suède et la Finlande), et le Portugal (Danemark, Norvège, Islande) iront vers le Nord. L'Italie retrouvera quelques visages bien connus de l'équipe de France (Serbie, Slovénie, Iles Féroé). Enfin, l'Espagne, tenante du titre, partira évidemment favorite mais n'aura pas la vie facile dans le groupe I, où elle sera notamment opposée à la République tchèque et à l'Ecosse. Rendez-vous au mois de septembre pour le début de cette campagne qualificative.
Le tirage au sort des éliminatoires de l'Euro 2012, effectué dimanche, a offert à l'équipe de France un groupe équilibré mais jouable. Les Bleus affronteront la Roumanie, la Bosnie, le Belarus, l'Albanie et le Luxembourg. Certaines têtes de série, comme l'Allemagne notamment, sont moins bien loties.
L'équipe de France est donc fixée sur ce qui l'attend si elle veut disputer dans deux ans une sixième phase finale consécutive de l'Euro. Bénéficiant d'un statut de tête de série, les Bleus étaient assurés d'éviter les ténors du Vieux Continent, comme l'Espagne, championne d'Europe en titre, l'Italie, championne du monde, mais aussi l'Allemagne, l'Angleterre, le Portugal ou encore les Pays-Bas. Ainsi protégée, la France a hérité d'un groupe qui parait à sa portée. Pas facile, mais certainement pas insurmontable non plus. "Ce n'est pas un mauvais tirage. Il y a eu pire", a estimé Gérard Houllier, le DTN, sur l'antenne d'Eurosport.
Dans chaque chapeau, la sélection tricolore a évité pratiquement à chaque fois l'adversaire le plus dangereux sur le papier. Pour cet Euro très à l'Est, puisqu'il sera co-organisé par la Pologne et l'Ukraine, la France mettra en tout cas le cap dans le même sens lors de ces éliminatoires, puisqu'elle devra se coltiner dans le groupe D la Roumanie, la Bosnie-Herzégovine, le Belarus, l'Albanie et enfin le Luxembourg. Pour se qualifier directement, il faudra terminer à la première place ou être le meilleur deuxième sur l'ensemble des neuf groupes. Les huit autres deuxièmes disputeront les barrages.
Susic: " La France, c'est le favori"
Les Roumains apparaissent comme l'adversaire le plus prestigieux. C'est une vieille connaissance pour les Bleus. Depuis une quinzaine d'années, les deux équipes ont très souvent croisé le fer. Elles ne se quittent plus ces derniers temps. Après la phase finale de l'Euro 2008, Français et Roumains avaient en effet été placés dans le même groupe lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2010. Des qualifications difficiles pour les Bleus, mais catastrophiques pour la Roumanie, qui n'avaient pris que la 5e place du groupe avec seulement trois victoires en 10 matches. Néanmoins, on n'oubliera pas que l'équipe de France n'avait pas réussi à battre les Roumains, à Bucarest comme à Saint-Denis...
Pour le reste, les Bleus devront se méfier de la Bosnie-Herzégovine, valeur montante sur la scène continentale. Barragiste lors des éliminatoires de la Coupe du monde, elle avait posé de gros problèmes au Portugal. On y retrouvera le Lyonnais Miralem Pjanic, mais aussi une figure bien connue du football français sur le banc de touche, puisque la sélection bosniaque est dirigée par un certain Safet Susic. "La France, c'est le favori de notre groupe. C'est une grande équipe qui va certainement terminer première du groupe. On va se battre pour la 2e place. Je connais bien cette équipe-là. Nous, on est confiant. On a de bons joueurs. La Bosnie a un groupe de qualité qui peut faire de belles choses", a confié l'ancien stratège du Paris-Saint-Germain. A priori, la première place devrait se jouer entre la France, la Roumanie et la Bosnie. Le Bélarus (que les Tricolores défieront pour la première fois de leur histoire), l'Albanie et le Luxembourg ne paraissent pas en mesure de viser la qualification. Mais d'ici là, la Coupe du monde aura redessiné bon nombre de sélections. Des joueurs vont quitter la scène. Des entraîneurs, aussi. L'équipe de France partira ainsi avec un nouvel homme à sa tête. Pour une nouvelle aventure.
Quoi qu'il en soit, il parait tout de même juste de dire que les Bleus auraient pu plus mal tomber. C'est également ce que doivent penser les Allemands, qui ont hérité de leur côté d'un groupe A très costaud avec la Turquie, demi-finaliste de l'Euro 2008, de l'Autriche et de la Belgique. Les Pays-Bas (avec la Suède et la Finlande), et le Portugal (Danemark, Norvège, Islande) iront vers le Nord. L'Italie retrouvera quelques visages bien connus de l'équipe de France (Serbie, Slovénie, Iles Féroé). Enfin, l'Espagne, tenante du titre, partira évidemment favorite mais n'aura pas la vie facile dans le groupe I, où elle sera notamment opposée à la République tchèque et à l'Ecosse. Rendez-vous au mois de septembre pour le début de cette campagne qualificative.