Bernard Tapie n'a pas oublié qu'il a «installé» Jean-Michel Aulas à Lyon en 1987, selon le terme qu'il emploie mercredi dans un entretien à La Provence. «Nos deux sociétés étaient sur les mêmes marchés à Lyon, se souvient-il. Je trouvais déjà à l'époque qu'il s'agissait d'un type formidable. Lui avait envie de rentrer dans le milieu du football. Il tournait autour, il en mourait d'envie... Du coup, à mon niveau, j'ai fait ce qu'il fallait pour le mettre en place. Je lui ai fait rencontrer les décideurs, on a fait quelques conférences ensemble. Et il s'est retrouvé à la tête du club.»
A quatre jours du choc entre l'OM et l'OL au Stade Vélodrome, l'ex-boss phocéen rappelle aux sceptiques que JMA «a pris un club qui était une épave et il en a fait le numéro un en France». «Ce qui est intéressant, c'est qu'il a bâti le club exactement comme il fallait le faire, développe Tapie. Je pense qu'il est parti pour y être jusqu'à temps qu'il en ait marre...» «Il a un seul défaut, conclut Tapie : ne pas avoir suivi mes conseils (rires). Je lui ai dit à plusieurs reprises de ne pas vendre ses meilleurs joueurs pendant deux saisons consécutives. Il ne m'a pas écouté. Notamment l'année où l'OL possédait des mecs comme Essien, Malouda et compagnie. S'il ne les avait pas vendus, je suis persuadé que Lyon aurait déjà gagné la Ligue des champions.»
A quatre jours du choc entre l'OM et l'OL au Stade Vélodrome, l'ex-boss phocéen rappelle aux sceptiques que JMA «a pris un club qui était une épave et il en a fait le numéro un en France». «Ce qui est intéressant, c'est qu'il a bâti le club exactement comme il fallait le faire, développe Tapie. Je pense qu'il est parti pour y être jusqu'à temps qu'il en ait marre...» «Il a un seul défaut, conclut Tapie : ne pas avoir suivi mes conseils (rires). Je lui ai dit à plusieurs reprises de ne pas vendre ses meilleurs joueurs pendant deux saisons consécutives. Il ne m'a pas écouté. Notamment l'année où l'OL possédait des mecs comme Essien, Malouda et compagnie. S'il ne les avait pas vendus, je suis persuadé que Lyon aurait déjà gagné la Ligue des champions.»