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Toulalan se lâche

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1Toulalan se lâche Empty Toulalan se lâche Ven 9 Avr - 23:21

jeje0901

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L’Olympique lyonnais a rejoint mercredi les demi-finales de la Ligue des champions, pour la première fois de son histoire. C’est passé contre Bordeaux, en tremblant jusqu’au bout. A l’expérience, à l’italienne. Avec un aller réussi (3-1), puis un retour sans un seul tir cadré (0-1). Dans quinze jours, l’OL affrontera le Bayern Munich, avec de nombreux joueurs sous le coup d’un carton jaune qui les priverait du retour. En attendant cette nouvelle aventure, Libération est rentré de Bordeaux avec l’équipe. Récit de moments de joie qui étaient devenus rares ces dernières années à l’OL...

Toulalan se lâche dans les vestiaires

Il est 23 heures, dans le vestiaire, Cris a branché son iPhone sur une enceinte. Ça chante, ça danse, même le si réservé Toulalan. De l’aveu des joueurs, la joie est plus forte encore que contre le Real. Parce qu’ils vont enfin en demi et qu’ils ont souffert jusqu’au bout, en doutant beaucoup plus qu’à Madrid. Certains voyaient au fond la tête de Wendel que Lloris a sortie d’une détente miraculeuse, à la 87e. «Je savais que Bordeaux allait tout donner dans le dernier quart d’heure, commente le goal, toujours placide. Je savais que je devais rester dedans, concentré. Je suis là pour cela. Cela fait partie du haut niveau.» Du très haut niveau en l’occurrence, commente Boumsong, qui voit en «Hugo» le «meilleur gardien au monde».

L’émotion maîtrisée d’Aulas

En sortant du vestiaire, le président de l’OL Jean-Michel Aulas ne s’attarde pas. Il fait quelques télés puis s’éclipse. Il sait que son équipe revient de loin, se rappelle qu’elle était au fond du trou il y a quatre mois. «On n’arrive pas encore à être heureux parce qu’on n’arrive pas à y croire, dit-il. On a craint de revivre Eindhoven, de revivre Milan.» Il se projette déjà vers le Bayern, rappelle que si les Bavarois n’ont pas trop mal réussi ces dernières années à son club, «les Allemands ne sont jamais aussi forts que quand ils arrivent dans le dernier carré». Il ajoute qu’il est fier de constater que sur la feuille de match, «6 ou 7 joueurs avaient 20 ans ou moins». Tout près, Gonalons (21 ans) rayonne : «Pour ma première année pro, je suis en demi-finale. C’est énorme !»

Vercoutre, l’ambianceur de l’aéroport

Encadré par des voitures et des motards de gendarmerie et de police, le bus des Lyonnais rejoint l’aéroport. Avant le match, ils avaient été accueillis rudement à Chaban-Delmas, d’où l’encadrement : des dizaines de policiers en tenue de maintien de l’ordre dans l’aéroport. Où Rémi Vercoutre met l’ambiance. Le gardien remplaçant, élément clé du vestiaire, s’empare du micro à la porte d’embarquement, harangue les autres, colle l’iPhone de Cris, dont l’enceinte a rendu l’âme. Le Brésilien est très gai, la bière a coulé à flots. A ses côtés, Bastos, débraillé, est déchaîné. Lisandro, qui a fait le voyage alors qu’il était suspendu, sourit en silence. Pendant tout le match, il a martyrisé un pauvre chewing-gum qui ne pouvait rien aux assauts bordelais. A présent, il fait des bulles en regardant les Brésiliens se lâcher. Un cadre du club soupire, radieux : «Qui aurait dit ça en décembre quand on venait de perdre contre Montpellier ?»

Cris prend le contrôle de l’appareil

Les joueurs embarquent, mais l’avion reste plus d’une heure au sol, attendant un document pour décoller. La nuit est déjà bien avancée, mais Cris ne lâche pas. La cravate nouée autour du front, il s’est emparé du téléphone de la chef de cabine, hilare à ses côtés. Les hôtesses le prennent en photo. En tapant sur les coffres à bagages, il interpelle Claude Puel : «Allez coach, lâche-toi !» L’entraîneur sourit. Juste après le match, il se projetait déjà. «Un nouveau groupe est né en début de saison, disait-il. Il faut l’aider à grandir, à progresser, et cela passe par la Ligue des champions. Pour y retourner, le fil rouge c’est le championnat.» Cris interpelle Toulalan, assis sagement à côté de sa femme. «Ho ! Toulalan ! On est en demi, faut bouger !»L’ancien Nantais finit par se lever pour chanter Marie-Madeleine a des pieds de cochon que les Brésiliens reprennent en chœur. Boumsong sourit entre sa mère et son épouse. Puis s’endort la tête dans une main. L’avion décolle, s’apaise, puis se pose près de Lyon. Il est plus de 3 heures. Il faut aller dormir. Dans trois jours, l’OL joue Lille. Et doit gagner s’il veut, comme dit Kim Källström, «ressentir encore cette émotion l’an prochain».

Libelyon.fr

Alors franchement, c'est la première fois que lire Libé m'intéresse, mais là, je le leur dis bravo ! Vous aurez compris pour quelle partie je poste ça, la dernière ! Parce que sincèrement, Touloulan qui chante Marie-Madeleine a des pieds de cochon, moi rien que de l'imaginer j'ai un fou rire Mrgreen Mrgreen Mrgreen

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