Battu par Séville (1-2) en huitième aller de la Copa del Rey, le FC Barcelone débute 2010 en souffrant, avec des doutes sur sa profondeur de banc.
Après une année 2009 enivrante, le FC Barcelone traîne des pieds en 2010. Le club aux six trophées, battu chez lui par le FC Séville (1-2), mardi, en huitième de finale aller de la Copa del Rey, continue de susciter l'ombre d'un doute après son résultat nul contre Villarreal en Liga (1-1). L'équipe de Pep Guardiola avait déjà été battue au Camp Nou, par le Rubin Kazan en Ligue des champions (1-2), mais c'est la première fois qu'une équipe espagnole la domine chez elle cette saison. Rien de dramatique : il y aura un match retour la semaine prochaine, et le club catalan a quelques circonstances atténuantes. Mais l'ordinaire semble en train de changer chez les champions d'Europe, moins efficaces et solides ces derniers temps, au point de se faire siffler - et déserter en fin de match - par un public habitué au grand luxe.
Il a fallu l'entrée d'Ibrahimovic pour marquer.
La défaite n'a pas tenu à grand chose. A la dernière minute, Daniel Alves pensait bien avoir égalisé face à ses anciens partenaires, mais il était signalé hors jeu, et il l'était de très peu. C'est aussi un Barça A', malgré les titularisations de Messi et Iniesta, qui a joué mardi. Mais le leader de la Liga n'a sans doute pas la profondeur de banc nécessaire pour maintenir son standing cet hiver. Privée de Keita et Touré (CAN), avec Valdes, Puyol, Piqué, Henry, Xavi, Busquets et Ibrahimovic sur le banc, l'équipe catalane a été loin de son visage habituel. Il lui a fallu sa grande recrue de l'intersaison pour tromper Palop. Entré à la pause à la place de Pedro, Ibrahimovic a inscrit le but de l'égalisation (74e), avec beaucoup de maîtrise, suite à une passe longue de Marquez et dans un angle fermé.
Milito de retour.
Séville, de son côté, a réalisé le match qu'il voulait. Les Andalous ne se sont jamais désunis dans leur travail de pressing sur le porteur. Et ils ont su être réalistes sur leurs occasions. A la 60e, juste après qu'Ibrahimovic eut réclamé un penalty suite à un contact avec Escudé, Capel battait Pinto de près après un centre de Perotti. Le FC Séville eut aussi le grand mérite de reprendre l'avantage juste après l'égalisation barcelonaise, sur un penalty converti par Negredo après une faute de Chygrynskiy sur Capel (75e). L'Ukrainien a encore du chemin à faire avant de devenir un titulaire en puissance. L'Argentin Milito, son partenaire mardi, aussi. Mais il a au moins eu la joie de rejouer pour la première fois depuis le printemps 2008 après ses graves problèmes de genou.
Après une année 2009 enivrante, le FC Barcelone traîne des pieds en 2010. Le club aux six trophées, battu chez lui par le FC Séville (1-2), mardi, en huitième de finale aller de la Copa del Rey, continue de susciter l'ombre d'un doute après son résultat nul contre Villarreal en Liga (1-1). L'équipe de Pep Guardiola avait déjà été battue au Camp Nou, par le Rubin Kazan en Ligue des champions (1-2), mais c'est la première fois qu'une équipe espagnole la domine chez elle cette saison. Rien de dramatique : il y aura un match retour la semaine prochaine, et le club catalan a quelques circonstances atténuantes. Mais l'ordinaire semble en train de changer chez les champions d'Europe, moins efficaces et solides ces derniers temps, au point de se faire siffler - et déserter en fin de match - par un public habitué au grand luxe.
Il a fallu l'entrée d'Ibrahimovic pour marquer.
La défaite n'a pas tenu à grand chose. A la dernière minute, Daniel Alves pensait bien avoir égalisé face à ses anciens partenaires, mais il était signalé hors jeu, et il l'était de très peu. C'est aussi un Barça A', malgré les titularisations de Messi et Iniesta, qui a joué mardi. Mais le leader de la Liga n'a sans doute pas la profondeur de banc nécessaire pour maintenir son standing cet hiver. Privée de Keita et Touré (CAN), avec Valdes, Puyol, Piqué, Henry, Xavi, Busquets et Ibrahimovic sur le banc, l'équipe catalane a été loin de son visage habituel. Il lui a fallu sa grande recrue de l'intersaison pour tromper Palop. Entré à la pause à la place de Pedro, Ibrahimovic a inscrit le but de l'égalisation (74e), avec beaucoup de maîtrise, suite à une passe longue de Marquez et dans un angle fermé.
Milito de retour.
Séville, de son côté, a réalisé le match qu'il voulait. Les Andalous ne se sont jamais désunis dans leur travail de pressing sur le porteur. Et ils ont su être réalistes sur leurs occasions. A la 60e, juste après qu'Ibrahimovic eut réclamé un penalty suite à un contact avec Escudé, Capel battait Pinto de près après un centre de Perotti. Le FC Séville eut aussi le grand mérite de reprendre l'avantage juste après l'égalisation barcelonaise, sur un penalty converti par Negredo après une faute de Chygrynskiy sur Capel (75e). L'Ukrainien a encore du chemin à faire avant de devenir un titulaire en puissance. L'Argentin Milito, son partenaire mardi, aussi. Mais il a au moins eu la joie de rejouer pour la première fois depuis le printemps 2008 après ses graves problèmes de genou.