Saint-Etienne et Toulouse seront réservistes : c'est Lens qui a été choisi pour accueillir l'Euro 2016 aux côté de Paris, Saint-Denis, Marseille, Lyon, Nice, Bordeaux, Lille et Nancy.
Onze candidats. Neuf places. Il fallait donc exclure deux villes lors de ce Conseil Fédéral. Alors qu'on connaissait déjà les huit premiers élus, trois villes et trois stades semblaient en difficulté. A vrai dire, Toulouse semblait condamné d'avance. La Ville Rose avait décidé de n'entamer des travaux dans son Stadium qu'en cas de désignation. Pas de quoi emballer les décideurs. Restaient ensuite deux villes de foot, deux stades pour supporteurs : Lens ou Saint-Etienne ? Bollaert ou Geoffroy-Guichard ? Les Corons ou le Chaudront ? Les deux enceintes et les deux cités ont accueilli l'Euro 1984 et le Mondial 1998. Et à l'exception des graves incidents à Lens en 1998 causés par des hooligans, on n'a guère eu à s'en plaindre. Reste qu'une des deux villes devait rester sur le côté, en partie aussi du fait de l'ombre des voisins régionaux : Lille d'un côté et son tout nouveau stade ultra moderne. Et Lyon de l'autre, troisième ville de France qui a finalement pu se lancer dans la construction de son stade des Lumières. Le choix du Grand Lyon de lancer les travaux jeudi a sans doute été décisif.
Si Lyon avait déclaré forfait, Saint-Etienne aurait sans doute fait partie de l'académie des neuf. Mais comme toutes les lumières se tournent désormais vers Décines, la région n'a plus le besoin impérieux du stade du Forez. Dès lors, la cote de Lens est remontée en flèche. Même l'avenir incertain du club, de nouveau recalé en Ligue 2, n'a pas aidé "Sainté" à remonter. Et c'est la petite cité nordiste de 35 000 habitants qui recevra la troisième grande compétition de son histoire. Jusqu'ici, l'absence d'un vrai stade digne de ce nom à Lille semblait avoir aidé la candidature lensoise. Sur un axe européen important, Lens profitait du vide lillois. On craignait aujourd'hui un retour de bâton mais finalement, malgré Lille, le Stade de France et le Parc des Princes, pas si éloignés, Lens sera bien au rendez-vous, s'il réussit à rénover convenablement son stade. Cela aura un coût. Mais malgré la relégation de son club, Lens continuera à être une ville phare du football français…
Les neuf villes qui accueilleront l'Euro2016 :
Bordeaux
Lens
Lille
Lyon
Marseille
Nancy
Nice
Paris
Saint-Denis
Toulouse et Saint-Etienne sont réservistes.
Source : football365.fr
Onze candidats. Neuf places. Il fallait donc exclure deux villes lors de ce Conseil Fédéral. Alors qu'on connaissait déjà les huit premiers élus, trois villes et trois stades semblaient en difficulté. A vrai dire, Toulouse semblait condamné d'avance. La Ville Rose avait décidé de n'entamer des travaux dans son Stadium qu'en cas de désignation. Pas de quoi emballer les décideurs. Restaient ensuite deux villes de foot, deux stades pour supporteurs : Lens ou Saint-Etienne ? Bollaert ou Geoffroy-Guichard ? Les Corons ou le Chaudront ? Les deux enceintes et les deux cités ont accueilli l'Euro 1984 et le Mondial 1998. Et à l'exception des graves incidents à Lens en 1998 causés par des hooligans, on n'a guère eu à s'en plaindre. Reste qu'une des deux villes devait rester sur le côté, en partie aussi du fait de l'ombre des voisins régionaux : Lille d'un côté et son tout nouveau stade ultra moderne. Et Lyon de l'autre, troisième ville de France qui a finalement pu se lancer dans la construction de son stade des Lumières. Le choix du Grand Lyon de lancer les travaux jeudi a sans doute été décisif.
Si Lyon avait déclaré forfait, Saint-Etienne aurait sans doute fait partie de l'académie des neuf. Mais comme toutes les lumières se tournent désormais vers Décines, la région n'a plus le besoin impérieux du stade du Forez. Dès lors, la cote de Lens est remontée en flèche. Même l'avenir incertain du club, de nouveau recalé en Ligue 2, n'a pas aidé "Sainté" à remonter. Et c'est la petite cité nordiste de 35 000 habitants qui recevra la troisième grande compétition de son histoire. Jusqu'ici, l'absence d'un vrai stade digne de ce nom à Lille semblait avoir aidé la candidature lensoise. Sur un axe européen important, Lens profitait du vide lillois. On craignait aujourd'hui un retour de bâton mais finalement, malgré Lille, le Stade de France et le Parc des Princes, pas si éloignés, Lens sera bien au rendez-vous, s'il réussit à rénover convenablement son stade. Cela aura un coût. Mais malgré la relégation de son club, Lens continuera à être une ville phare du football français…
Les neuf villes qui accueilleront l'Euro2016 :
Bordeaux
Lens
Lille
Lyon
Marseille
Nancy
Nice
Paris
Saint-Denis
Toulouse et Saint-Etienne sont réservistes.
Source : football365.fr